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Parapharmacie "OBJECTIF SANTE"

Centre Commercial GERIC-CARREFOUR entrée Sud
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Tél. 03 82 34 25 70 // Fax 03 82 34 71 89
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Pourquoi arrêter de fumer avec la cigarette électronique ?

Voici 10 bonnes raisons d’arrêter de fumer avec la cigarette électronique:

1 : Arrêter de fumer (quelque soit la méthode) permet de gagner en espérance de vie et améliore votre qualité de vie (santé, souffle, sexe, peau, gout, odorat…)

2 : La cigarette électronique ne contient ni goudron, ni monoxyde de carbone, ni acétone, ni ammoniaque, ni aucunes des 4000 autres substances toxiques ou cancérigènes contenues dans une vraie cigarette.

3 : Arrêter de fumer avec la cigarette électronique est plus facile et moins frustrant que certaines autres méthodes : en effet vous continuez à fumer (mais c’est totalement inoffensif), vous gardez un rituel et vos habitudes. On conserve la gestuelle et le plaisir visuel de la fumée. Une fois arrivé aux cartouches ZERO nicotine, on est vraiment sevré. La cigarette électronique permet également de conserver ses habitudes sociales. Vous pourrez ainsi continuer à prendre votre pause cigarette avec vos amis et collègues fumeurs sans frustration; et pourquoi pas les convaincre de passer à l'électronique...

4 : La fumée de la cigarette électronique n’irrite donc pas les yeux, ne dégage pas d'odeur et vous pouvez fumer dans votre intérieur sans mettre en danger la santé de vos proches (pas de tabagisme passif car pas de combustion).

5 : La cigarette électronique revient beaucoup moins chère. Le prix d'un kit e-cigarette est inférieur à 90 euros. Elle est amortie dès le premier mois (environ 2 cartouches par mois pour un fumeur moyen). Ensuite le coût d’une recharge est de 1,59 € à 1,74 € (1 recharge = 10 à 12 cigarettes). Soit deux fois moins cher qu’un paquet de Cigarette.

6 : La cigarette électronique est utilisable dans la plupart des lieux publics en toute légalité.

7 : La cigarette électronique ne jaunit ni les dents ni les ongles

8 : Vous n’aurez plus à chercher partout un briquet quand vous avez oublié ou perdu le votre. De plus, vos poches ne seront plus déformées par les gros paquets de cigarettes.

9 : La cigarette électronique ne s’allume pas et ne se jette pas ! La e-cigarette est donc écologique et vous ne risquerez pas de mettre le feu à une forêt…

10 : Plus besoin de cendriers mal odorants qui sentent le tabac froid.

Boston University

La Boston University School of Public Health confirme l'innocuité et l'efficacité de la cigarette electronique (nouvelle étude scientifique santé de janvier 2012)

Une nouvelle étude menée par la Boston University School of Public Health (BUSPH) confirme que la cigarette électronique est 1000 fois moins nocive que les cigarettes classiques.

Les chercheurs de cet institut concluent que la cigarette électronique constitue une approche très prometteuse dans la lutte contre les maladies liées au tabac.

Cette étude a été publiée dans le «Journal of Public Health Policy». C’est l’une des premières études complètes menée par des scientifiques qui prouve l'innocuité et l'efficacité des cigarettes électroniques. «Les produits chimiques contenus dans les cigarettes électroniques ne posent aucuns problèmes de santé, compte tenu de leurs faibles doses.», affirment les chercheurs. Cela démontre que la ecigarette est infiniment plus saine (ratio de 1 à 1000) que la cigarette traditionnelle.

Parmi les autres conclusions, les auteurs soulignent que les cigarettes électroniques sont particulièrement efficaces pour supprimer l'envie de fumer (car elles permettent de simuler l'acte de fumer).

Autres informations concernant le monde de la E-cig ; la FDA a été déboutée dans sa tentative d’interdire la cigarette électronique. La cour d’appel de Washington a confirmé une décision en première instance estimant que la FDA n’avait pas le pouvoir d’empêcher les ventes de cigarettes électroniques si celles-ci ne sont pas vendues à des fins thérapeutiques.

cigarette électronique ed sylver

cigarette électronique ed sylver

prévient l'envie de fumer

Une étude Néo-zélandaise de 2010 confirme l’efficacité des cigarettes électroniques pour prévenir l’envie de fumer.

L’objectif de cette étude comparative (avec des inhalateurs classiques de nicotine) était de mesurer les effets à court terme de la E-Cigarette (dispositif électronique de délivrance de la nicotine) sur le désir de fumer, les symptômes de sevrage, l'acceptabilité, les propriétés pharmacologiques et les effets indésirables.

Elle a été menée au centre de recherche de l'Université d'Auckland en Nouvelle-Zélande avec des cigarettes électroniques de marque Ruyan. Le panel était constitué de 40 adultes fumeurs consommant plus de 10 cigarettes par jour.

Les résultats de cette étude ont été publiés dans le numéro d'avril 2010 de la revue « Tobacco Control ». Ils démontrent que la cigarette électronique atténue de façon significative le désir de fumer (notamment après l'abstinence de la nuit) et qu’elle a bien été tolérée par le panel utilisateur sans effet secondaire particulier.

Plus précisément, les utilisateurs de cigarette électronique ont constaté une baisse significative de l'envie de fumer, un effet équivalent à celui observé avec l'inhalateur de nicotine. Mais la cigarette électronique a été jugée plus agréable à utiliser et on a constaté moins de symptômes de sevrage qu’avec des inhalateurs de nicotine.

Selon les responsables de l’étude, il faut maintenant voir les effets à long terme pour mesurer plus précisément l’efficacité de l’e-cigarette et son rôle dans l’arrêt du tabac.

La cigarette électronique apparaît comme un moyen efficace pour réduire sa consommation de cigarette. Elle se pose comme une alternative saine au tabac. Le gros avantage de cet appareil est de pouvoir garder ses habitudes. La frustration et les symptômes relatifs au sevrage sont moindres qu’avec d’autres méthodes. L’utilisateur conserve en effet un certain plaisir gestuel et visuel.

cigarette électronique EDSYLVER

cigarette électronique EDSYLVER

alternative efficace

La cigarette électronique reconnue comme une alternative saine et efficace pour se libérer du tabagisme.

Selon une étude médicale en Afrique du Sud réalisée en 2011, 45 % des utilisateurs candidats à l'arrêt ont pu cesser le tabagisme dans un délai de deux mois à l'aide de la cigarette électronique.

Quelques résultats en détails :

  • 6% des fumeurs ont cessé de fumer dans un délai de deux semaines

  • 45% des fumeurs avaient cessé le tabagisme dans les huit semaines

  • sur 349 candidats participants, plus de la moitié ont indiqué une amélioration de leur forme et de leur apparence physique

Tous les médecins impliqués dans l'étude confirment que la cigarette électronique constitue une aide à l'arrêt pour traiter la dépendance physique et psychologique du tabagisme. Ils ont également conclu que l'e-cigarette représentait une alternative au tabac, infiniment plus saine (ratio de 1 à 1000).

Le Dr Clifford Hulley précise que "la cigarette électronique est la méthode la plus efficace sur le marché pour arrêter de fumer", loin devant les patchs et les gommes. Ces bons résultats s'expliquent avant tout par la prise en compte de la gestuelle et du visuel de ce nouvel outil.

Autre chiffre intéressant : 60% des utilisateurs de cigarette electronique interrogés estiment que leur vie sexuelle s'est nettement améliorée (article publié par UKMedic News.). Le regain de souffle semble être un des principaux facteurs d'amélioration.

Concernant le PG (même si ce dernier est de moins en moins utilisé dans les cigarettes électroniques au profit du PEG400 plus stable), une étude sur des rats (voir l'abstract sur www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8614291) vient confirmer l’absence d’effet nocif par inhalation de PG à long terme et la non dangerosité de la nicotine administrée sous sa forme pure par inhalation (hormis une perte de poids).

Enfin, l'ASH UK (association anti-fumeurs anglaise) a éditée un communiqué par lequel elle indiquait que les e-cigarettes semblaient être une alternative plus sûre à la cigarette.

La cigarette électronique acquiert donc peu à peu une reconnaissance certaine et se positionne déjà comme une alternative saine et efficace dans l'optique d'un arrêt du tabac. D'autres études sur l'e-cigarette sont en cours afin de valider définitivement l'intérêt de la cigarette électronique pour la santé publique.

Zéro cig

Zéro cig

Tabagisme et impuissance

Fumeurs : la cigarette électronique peut-elle contribuer à améliorer votre vie sexuelle ?

Les fabricants (UK) de cigarette électronique, ont récemment menés une enquête afin de déterminer si son utilisation pouvait avoir un effet bénéfique sur la vie sexuelle des hommes et des femmes.

Les chiffres montrent une nette amélioration de la sexualité liée au passage des cigarettes normales à celles électroniques. Près de 60% des personnes interrogées ont déclaré que leur vie sexuelle s'était considérablement améliorée.

De nombreuses personnes sous-estiment l'effet négatif que le tabagisme entraine sur leur vie sexuelle. Les experts soulignent qu’a long terme, la cigarette endommage les vaisseaux sanguins, favorise l'insuffisance artérielle, entraine une baisse de la libido et peut parfois conduire à l'impuissance. Le tabac à un impact direct sur la libido et le désir car il affecte l'équilibre hormonal et les niveaux de testostérone.

L’arrêt du tabac permet d'améliorer l'endurance physique et le fonctionnement érectile.

Star de la TV et expert santé, le professeur Louise Van Der Velde rappel que le tabagisme a un effet négatifs immédiat :

"Les toxines qui s'accumulent dans votre système de contribue à un sentiment de léthargie. Après une seule cigarette, la capacité du corps à fonctionner diminue et peut entrainer une difficulté d’érection."

Mais la cigarette électronique peut aider votre vie sexuelle? La réponse du Dr Murray Laugesson est probablement oui :

"En ce qui concerne l'e-cigarette, la dose de nicotine par bouffée n'est que d'environ que de 10% de celle contenu dans une vraie cigarette. Ainsi, les e-cigarettes seules sont peu susceptibles de provoquer l'impuissance."


Tabagisme

Le Tabagisme

Le tabagisme est une toxicomanie résultant de l'accoutumance, ou assuétude, au tabac contenu dans les cigarettes, les cigares, le tabac à pipe et à chiquer. La nicotine contenue dans le tabac constitue le principal agent de cette accoutumance (il y en a d'autres, mais d'importance nettement moindre). Certains auteurs disent que la nicotine est, de toutes les drogues licites et illicites, celle qui entraîne la plus forte accoutumance.

Les dangers du tabagisme

sont liés aux composantes du tabac ainsi qu'aux substances cancérigènes qui se développent dans le tabac en combustion (on a identifié plus de 4000 éléments chimiques différents dans la fumée de tabac). Parce qu'elle passe directement des poumons au cerveau, la fumée de cigarette y amène plus rapidement (en moins de 10 secondes) les matières toxiques que ne le ferait une injection intraveineuse.

Ces dangers sont :

- cancers de la bouche (langue, gencives, plancher de la bouche) et de la gorge : jusqu'à 6 fois plus de risques que la population non fumeuse ;
- cancer du poumon
- maladies cardio-vasculaires (artériosclérose, dégradation du muscle cardiaque, accident vasculaire cérébral) : les fumeurs courent 70 % plus de risques de mourir d'une maladie coronarienne que les non-fumeurs ;
- bronchite chronique (pouvant entraîner une défaillance pulmonaire ou cardiaque) et emphysème (maladie dégénérative dont les dommages sont permanents)
- dysfonctionnement érectile : deux fois plus de risques chez les fumeurs que les non-fumeurs ;
- problèmes prénatals et postnatals : fausse couche, complications de la grossesse, déficit de croissance foetale, syndrome de mort subite, susceptibilité aux infections, difficultés d'apprentissage
- problèmes de santé liés à la fumée secondaire : les deux tiers de la fumée émanant d'une cigarette ne sont pas inhalés par le fumeur, mais sont libérés dans l'environnement immédiat et contaminent l'air des gens qui s'y trouvent ; la fumée secondaire contient deux fois plus de nicotine et de goudron et cinq fois plus de monoxyde de carbone que la fumée que le fumeur inhale...

La liste des effets néfastes du tabac sur la santé semble sans fin : facteur de risque cardio-vasculaire, cancers, grossesse à risque, peau terne, etc ... Jusque ici, l'effet du tabac sur l'audition n'était pas le plus connu ; on en sait désormais un peu plus grâce à une étude japonaise qui met en évidence les effets délétères du tabac sur l'ouïe. Cette étude japonaise a été menée pendant 5 ans sur près de 1500 hommes ne présentant pas de problèmes auditifs au début de l'étude. Les résultats mettent en évidence que la consommation de tabac augmente le risque d'atteinte de l'audition dans les aigus ; plus la personne consomme de cigarettes, plus le risque est grand. En effet, en cas de consommation de plus d'un paquet et demi de cigarettes par jour, le risque de présenter une hypoacousie est multiplié par deux. Voilà une nouvelle qui vous fera peut être entendre la raison et entamer un sevrage tabagique !

Accoutumance

Le phénomène d'accoutumance à la nicotine se produit dans la chimie du cerveau. Dès que la nicotine y arrive, elle stimule la production de la dopamine, ce neurotransmetteur qui joue un rôle-clé dans la perception neurologique du plaisir. Si on calcule que chaque cigarette permet environ 10 bouffées, une personne qui fume 30 cigarettes par jour envoie, quotidiennement, 300 appels de dopamine à son cerveau. Chaque fois que la dopamine est relâchée, les capteurs (de dopamine) sont mis en état d'alerte ; graduellement, leur sensibilité s'émousse et ils n'arrivent plus à se satisfaire du niveau normal de dopamine : ils sont « en manque ». Le débalancement hormonal lié à cette « provocation » continuelle des récepteurs de dopamine font que la toxicomanie devient rapidement un problème chronique.

Agissent aussi sur la dépendance des facteurs émotifs et comportementaux : l'effet de stimulation ou de relaxation que provoque la nicotine, le plaisir du geste, l'association avec des moments agréables (le premier café, le repas avec des amis, etc.).

Symptômes

* Lorsque les fumeurs cessent de consommer de la nicotine, certains effets secondaires dus au sevrage apparaissent : irritabilité, état de manque, déficit d'attention, problème de sommeil, accroissement de l'appétit, etc. Ces symptômes sont au plus fort après quelques jours de sevrage, mais peuvent subsister plusieurs semaines et même quelques mois.

* Selon l'agence américaine National Institute on Drug Abuse (NIDA), moins de 5 % des personnes qui tentent d'arrêter de fumer par elles-mêmes (sans soutien psychologique ni pharmacologique) réussissent à tenir jusqu'à un an.

Personnes à risque

* La dépendance à la nicotine ne semble pas s'exercer dans la discrimination : tout le monde y est susceptible. Au moment du sevrage, par contre, deux groupes de personnes devraient agir avec circonspection.

* Les recherches semblent indiquer que la forme de dépendance varie légèrement selon le sexe :2
- les femmes ont moins tendance que les hommes à mettre volontairement un terme à leur habitude de fumer ;
- les femmes ont un taux de rechute plus élevé que les hommes lorsqu'elles cessent de fumer ;
- les femmes seraient davantage dépendantes de facteurs psycho-comportementaux que physiologiques ;
- les effets secondaires du sevrage (dont la prise de poids) seraient plus forts chez les femmes que les hommes, et leur rendraient le processus plus difficile.

* À la lumière de ces données, l'agence américaine National Institute on Drug Abuse (NIDA) recommande aux femmes de s'assurer que le programme de sevrage qu'elles choisissent pour arrêter de fumer corresponde bien à leurs besoins.

* Les personnes dépressives souffrent déjà d'un débalancement hormonal dans le cerveau. Dans leurs cas, toute l'approche pour mettre fin au tabagisme doit être étudiée attentivement avec un médecin.

Test

* La quantité de cigarettes quotidiennes n'est pas un bon indicateur du degré de tabagisme : chez deux personnes qui fument le même nombre de cigarettes, l'une peut inhaler jusqu'à 20 fois plus de nicotine que l'autre, selon le volume des bouffées et la profondeur de l'inhalation.

* La dépendance à la nicotine connaîtrait plusieurs niveaux : faible, moyenne, forte, très forte.

* Les services de santé peuvent également mesurer le degré d'intoxication physiologique en vérifiant deux choses :
- la teneur en monoxyde de carbone (CO) de l'air expiré, mesuré en ppm (parties par million), tout de suite après que la personne ait fumé une cigarette ; ce test fonctionne selon le même principe que l'alcootest ;
- la dose de cotinine (la nicotine métabolisée par l'organisme) contenue dans l'urine d'un fumeur.

* Le but de l'évaluation de la dépendance est de déterminer le mode de traitement de sevrage ainsi que la dose du produit de substitution, s'il y a lieu, et sa durée d'utilisation.

Prévention

Certains laboratoires sont à développer des vaccins dont le rôle serait de réduire la sensibilité du cerveau à la nicotine. Les clientèles visées sont : les fumeurs qui veulent arrêter, les ex-fumeurs qui ne veulent pas rechuter, les fumeurs adolescents avant qu'ils ne deviennent toxicomanes. Il y a encore plusieurs années avant que ces vaccins soient mis sur le marché.

Remarque générale sur les traitements

* Tous les experts s'accordent pour dire que le premier facteur d'un sevrage doit être la motivation. Sans elle, aucune réussite n'est possible.

* Cela dit, il existe autant de sevrages tabagiques que de fumeurs. En effet, fumer est un comportement déterminé par de multiples facteurs propres à chaque individu comme la personnalité, l'équilibre psychologique, la situation sociale ou l'environnement. En conséquence, la « prise en charge de l'arrêt du tabac » ne peut être que personnalisée, adaptée à chaque fumeur, et modifiable en fonction de son évolution et de ses réactions.1

* Selon le National Center for Chronic Disease Prevention and Health Promotion, les cinq clés pour arrêter de fumer sont :

1. Bien se préparer mentalement et exclure de son environnement immédiat toute cigarette.
2. Trouver du soutien. Plus le programme de soutien est important, meilleures sont les chances de réussir.
3. Développer de nouvelles habitudes quotidiennes pour remplacer celles liées à la cigarette.
4. Obtenir la médication requise et l'utiliser adéquatement.
5. Être préparé pour les moments difficiles et les rechutes.

d'après le travail de Lucie Dumoulin sur Proteus complété par Dr Bernard Auriol

Cigarette électronique PUB

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Trois limites à la recherche sur la cigarette électronique

Nous pouvons en outre pointer trois limites essentielles à la recherche sur la cigarette électronique:

* Il ne sera jamais possible de prouver que la cigarette électronique est sans risque.

* La cigarette électronique ne convient pas à tout le monde

* On ne peut étudier les effets à long terme des vaporisateurs

1°) Il ne sera jamais possible de prouver que vapoter est sans risque

Les tabacologues acoquinés avec Big Pharma et autres lobbys anti-fumeurs réclament à cor et à cri de prouver que la cigarette électronique est sans risque. Ce ne sera jamais possible, c’est une impasse théorique. Il s'agit avant tout d'insinuer qu'il pourrait y en avoir.

On pourra savoir si ce dispositif est risqué une fois que tous ses utilisateurs seront décédés, dans quelques décennies. Il est proprement impossible d’imaginer un protocole d’étude prouvant l’innocuité d’un produit, quel qu’il soit.

Qu’il nous soit permis de rappeler aux promoteurs des produits chimiques que tout médicament est potentiellement un produit dangereux, pour certaines personnes, à certaines doses. La nicotine pharmaceutique est notoirement létale, à une dose similaire à la strychnine [4]. Toute la nicotine purifiée du commerce provenant du tabac, sa qualité dans les cartouches de vaporisateurs peut a priori n’être pas plus nocive que celle des produits labélisés 'médicament' par les agences de certification.

2°) La cigarette électronique ne convient pas à tout le monde

La deuxième remarque, provenant de notre petite expérience familiale avec des proches ayant testé ce dispositif, est que la cigarette électronique ne convient pas à tout le monde. Certains deviennent ‘fana’ du gadget, d’autres la laissent dans un tiroir très vite. Avant de tirer des conclusions générales sur l’efficacité de l’usage du produit, il sera nécessaire d’étudier dans quelle mesure le dispositif est effectivement utilisé. Ceci peut varier considérablement suivant les utilisateurs, leur âge ou leur sexe, les marques, les modèles, les recharges, etc.

Si les machines à fumer ont permis une standardisation des mesures relatives la cigarette de tabac, la créativité des concepteurs de cigarettes électronique semble inentamée : des nouveautés apparaissent chaque mois. Dès lors, il sera impossible d’obtenir autre chose que des données anecdotiques. Les scientifiques se basant sur les preuves (EBM par ex.) rejeteront cela avec mépris, notamment parce que les protocoles scientifiques statistiquement solides impliquent un nombre de volontaires impossibles à rassembler dans une période de temps ad hoc. Il faudra se contenter d’observations dans la vraie vie. Ce n’est pas une raison pour jeter le bébé avec l’eau du bain : la science expérimentale ne traite qu'une minuscule partie des phénomènes qui nous environnent et nous conditionnent. Les méthodologies psychologiques, sociales, anthropologiques, et d'une façon générale les méthodologies des Sciences Humaines et Sociales sont à envisager.

3°) On ne peut étudier les effets à long terme des vaporisateurs

La nocivité potentielle de l’inhalation de la vapeur des vaporisateurs est un souci légitime. Les enquêtes montrent qu’il n’y a pas a priori lieu de penser que la cigarette électronique, utilisée comme palliatif pendant une durée limitée, cause des risques pour la santé. Et s’il y a des risques, il sont de l’ordre de 1 % des risques de la continuation du tabagisme.

La réduction du risque est un argument utilisé pour justifier l’usage de gommes à la nicotine, même pendant des durées dépassant l’année ou le lustre (5 ans). La nicotine pharmaceutique a été mise sur le marché sans connaître les effets à long terme : pour étudier les effets à long terme des vaporisateurs (avec ou sans nicotine d’ailleurs) il y faut des volontaires, ce qui est évidemment une impossibilité expérimentale autant qu'éthique.

ne pas confondre propylène glycol

ne pas confondre propylène glycol

propylène glycol

PROPYLENE GLYCOL

Le propylène de Glycol est une substance couramment utilisée en cosmétique et dans l’industrie alimentaire, sa toxicité n’a pas été démontrée à ce jour même si certains organismes de santé ont émis des réserves quant à son absorption. Le propylène glycol est généralement utilisé comme humidifiant, (il va retenir l’humidité d’un produit pour l'empêcher de sécher) mais également comme solvant dans des macérats de plantes, des bains de bouche etc...

Il est présent dans les machines de spectacle (discothèque, théâtre, cinéma) et dans les cigarettes électroniques car son évaporation à basse température (environ 60 degrés) permet de produire une fausse fumée (aérosol) non toxique permettant de créer des effets spéciaux tels que des incendies ou des brumes artificielles sans danger pour les acteurs ou les spectateurs.

En toxicité expérimentale, le propylène glycol ne se révèle toxique qu’à dose élevée. Chez l’homme, il est réputé peu toxique. Les effets observés font suite à son emploi dans des médicaments, des aliments, des produits cosmétiques et ne proviennent pas d’expositions professionnelles.

L’ingestion par des volontaires d’une forte dose de propylène glycol n’a pas mis en évidence d’effet métabolique ou biologique patent, en dehors d’un effet sédatif isolé. L’inhalation pendant une heure d’un aérosol contenant 10 % de propylène glycol ne provoque aucun effet sur les sujets exposés.



ETHYLENE GLYCOL

(n'est jamais utilisé dans les cigarettes électroniques)

L'éthylène glycol est toxique, et son ingestion nécessite des soins médicaux urgents.

À température ambiante, c'est un liquide visqueux incolore et sans odeur, avec un goût sucré.

L'éthylène glycol est fréquemment employé en tant qu'antigel, dans le liquide de refroidissement des automobiles.

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